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Surah Joseph (Yousoûf) - Aya count 111
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Il y avait certainement, en Joseph et ses frères, des exhortations pour ceux qui interrogent,
quand ceux-ci dirent : "Joseph et son frère sont plus aimés de notre père que nous, alors que nous sommes un groupe bien fort. Notre père est vraiment dans un tort évident.
Tuez Joseph ou bien éloignez-le dans n'importe quel pays, afin que le visage de votre père se tourne exclusivement vers nous, et que vous soyez après cela des gens de bien" .
Ils dirent : "ô notre père, qu'as-tu à ne pas te fier à nous au sujet de Joseph ? Nous sommes cependant bien intentionnés à son égard.
Il dit : "Certes, je m'attristerai que vous l'emmeniez; et je crains que le loup ne le dévore dans un moment où vous ne ferez pas attention a lui".
Et lorsqu'ils l'eurent emmené, et se furent mis d'accord pour le jeter dans les profondeurs invisibles du puits, Nous lui révélâmes : "Tu les informeras sûrement de cette affaire sans qu'ils s'en rendent compte".
Ils apportèrent sa tunique tachée d'un faux sang. Il dit : "Vos âmes, plutôt, vous ont suggéré quelque chose... [Il ne me reste plus donc] qu'une belle patience ! C'est Allah qu'il faut appeler au secours contre ce que vous racontez ! "
Or, vint une caravane. Ils envoyèrent leur chercheur d'eau, qui fit descendre son eau. Il dit : "Bonne nouvelle ! Voilà un garçon ! " Et ils le dissimulèrent [pour le vendre] telle une marchandise. Allah cependant savait fort bien ce qu'ils faisaient.
Or celle (Zulikha) qui l'avait reçu dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : "Viens, [je suis prête pour toi !]" - Il dit : "Qu'Allah me protège ! C'est mon maître qui m'a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas".
Et tous deux coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. Ils trouvèrent le mari [de cette femme] à la porte. Elle dit : "Quelle serait la punition de quiconque a voulu faire du mal à ta famille sinon la prison, ou un châtiment douloureux ? "
[Joseph] dit : "C'est elle qui a voulu me séduire". Et un témoin, de la famille de celle-ci témoigna : "Si sa tunique [à lui] est déchirée par devant, alors c'est elle qui dit la vérité, tandis qu'il est du nombre des menteurs.
Mais si sa tunique est déchirée par derrière, alors c'est elle qui mentit, tandis qu'il est du nombre des véridiques".
Puis, quand il (le mari) vit la tunique déchirée par derrière, il dit : "C'est bien de votre ruse de femmes ! Vos ruses sont vraiment énormes !
Elle dit : "Voilà donc celui à propos duquel vous me blâmiez. J'ai essayé de le séduire mais il s'en défendit fermement. Or, s'il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés".
Il dit : "ô mon Seigneur, la prison m'est préférable à ce à quoi elles m'invitent. Et si Tu n'écartes pas de moi leur ruse, je pencherai vers elles et serai du nombre des ignorants (pêcheurs)" .
Puis, après qu'ils eurent vu les preuves (de son innocence), il leur sembla qu'ils devaient l'emprisonner pour un temps.
"La nourriture qui vous est attribuée ne vous parviendra point, dit-il, que je ne vous aie avisés de son interprétation (de votre nourriture) avant qu'elle ne vous arrive. Cela fait partie de ce que mon Seigneur m'a enseigné. Certes, j'ai abandonné la religion d'un peuple qui ne croit pas en Allah et qui nie la vie future.
Et il dit à celui des deux dont il pensait qu'il serait délivré : "Parle de moi auprès de ton maître" . Mais le Diable fit qu'il oublia de rappeler (le cas de Joseph) à son maître. Joseph resta donc en prison quelques années.
Or, celui des deux qui avait été délivré et qui, après quelque temps se rappela, dit : "Je vous en donnerai l'interprétation. Envoyez-moi donc".
Et le roi dit : "Amenez-le moi". Puis, lorsque l'émissaire arriva auprès de lui, [Joseph] dit : "Retourne auprès de ton maître et demande-lui : "Quelle était la raison qui poussa les femmes à se couper les mains ? Mon Seigneur connaît bien leur ruse".
Alors, [le roi leur] dit : "Qu'est-ce donc qui vous a poussées à essayer de séduire Joseph ? " Elles dirent : "A Allah ne plaise ! Nous ne connaissons rien de mauvais contre lui". Et la femme d'Al-Azize dit : "Maintenant la vérité s'est manifestée. C'est moi qui ai voulu le séduire. Et c'est lui, vraiment, qui est du nombre des véridiques ! "
Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes Pardonneur et très Miséricordieux".
Et le roi dit : "Amenez-le moi : je me le réserve pour moi-même". Et lorsqu'il lui eut parlé, il dit : "Tu es dès aujourd'hui prés de nous, en une position d'autorité et de confiance".
Et [Joseph] dit : "Assigne-moi les dépôts du territoire : je suis bon gardien et connaisseurs".
Ainsi avons-nous affermi (l'autorité de) Joseph dans ce territoire et il s'y installait là où il le voulait. Nous touchons de Notre miséricorde qui Nous voulons et ne faisons pas perdre aux hommes de bien le mérite [de leurs oeuvres].
Et si vous ne me l'amenez pas, alors il n'y aura plus de provision pour vous, chez moi; et vous ne m'approcherez plus".
Et lorsqu'ils revinrent à leur père, ils dirent : "ô notre père, il nous sera refusé [à l'avenir] de nous ravitailler [en grain]. Envoie donc avec nous notre frère, afin que nous obtenions des provisions. Nous le surveillerons bien".
Et lorsqu'ils ouvrirent leurs bagages, ils trouvèrent qu'on leur avait rendu leurs marchandises. Ils dirent : "ô notre père. Que désirons-nous [de plus] ? Voici que nos marchandises nous ont été rendues. Et ainsi nous approvisionnerons notre famille, nous veillerons à la sécurité de notre frère et nous nous ajouterons la charge d'un chameau et c'est une charge facile".
- Il dit : "Jamais je ne l'enverrai avec vous, jusqu'à ce que vous m'apportiez l'engagement formel au nom d'Allah que vous me le ramènerez à moins que vous ne soyez cernés". Lorsqu'ils lui eurent apporté l'engagement, il dit : "Allah est garant de ce que nous disons".
"Par Allah, dirent-ils, vous savez certes que nous ne sommes pas venus pour semer la corruption sur le territoire et que nous ne sommes pas des voleurs".
- Quelle sera donc la sanction si vous êtes des menteurs ? (dirent-ils).
Ils dirent : "La sanction infligée à celui dont les bagages de qui la coupe sera retrouvée est : [qu'il soit livré] lui-même [à titre d'esclave à la victime du vol]. C'est ainsi que nous punissons les malfaiteurs".
[Joseph] commença par les sacs des autres avant celui de son frère; puis il la fit sortir du sac de son frère. Ainsi suggérâmes-Nous cet artifice à Joseph. Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la justice du roi, à moins qu'Allah ne l'eût voulu. Nous élevons en rang qui Nous voulons. Et au-dessus de tout homme détenant la science il y a un savant [plus docte que lui].
Ils dirent : "S'il a commis un vol, un frère à lui auparavant a volé aussi. "Mais Joseph tint sa pensée secrète, et ne la leur dévoila pas. Il dit [en lui même]: "Votre position est bien pire encore ! Et Allah connaît mieux ce que vous décrivez".
Puis, lorsqu'ils eurent perdu tout espoir [de ramener Benyamin] ils se concertèrent en secret. Leur aîné dit : "Ne savez-vous pas que votre père a pris de vous un engagement formel au nom d'Allah, et que déjà vous y avez manqué autrefois à propos de Joseph ? Je ne quitterai point le territoire, jusqu'à ce que mon père me le permette ou qu'Allah juge en ma faveur, et Il est le meilleur des juges.
Alors [Jacob] dit : "Vos âmes plutôt vous inspiré [d'entreprendre] quelque chose ! ... Oh ! belle patience. Il se peut qu'Allah me les ramènera tous les deux. Car c'est Lui l'Omniscient, le Sage".
- Il dit : "Je ne me plains qu'à Allah de mon déchirement et de mon chagrin. Et, je sais de la part d'Allah, ce que vous ne savez pas.
Et lorsqu'ils s'introduisirent auprès de [Joseph,] ils dirent : "ô al-Azize, la famine nous a touchés nous et notre famille; et nous venons avec marchandise sans grande valeur. Donne-nous une pleine mesure, et fais-nous la charité . Certes, Allah récompense les charitables ! "
- Il dit : "Savez-vous ce que vous avez fait de Joseph et de son frère alors que vous étiez ignorant ? [injustes]".
- Ils dirent : "Est-ce que tu es... Certes, tu es Joseph ! " - Il dit : "Je suis Joseph, et voici mon frère. Certes, Allah nous a favorisés. Quiconque craint et patiente... Et très certainement, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants".
- Il dit : "Pas de récrimination contre vous aujourd'hui ! Qu'Allah vous pardonne. C'est Lui Le plus Miséricordieux des miséricordieux.
- Et dès que la caravane franchit la frontière [de Canaan], leur père dit : "Je décèle, certes, l'odeur de Joseph, même si vous dites que je radote".
Puis quand arriva le porteur de bonne annonce, il l'appliqua [la tunique] sur le visage de Jacob. Celui-ci recouvra [aussitôt] la vue, et dit : "Ne vous ai-je pas dit que je sais, par Allah, ce que vous ne savez pas ? "
- Ils dirent : "ô notre père, implore pour nous la rémission de nos péchés. Nous étions vraiment fautifs".
- Il dit : "J'implorerai pour vous le pardon de mon Seigneur. Car c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux".
Lorsqu'ils s'introduisirent auprès de Joseph, celui-ci accueillit ses père et mère, et leur dit : "Entrez en égypte, en toute sécurité, si Allah le veut ! "
Dis : "Voici ma voie, j'appelle les gens [à la religion] d'Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allah ! Et je ne suis point du nombre des associateurs.
Quand les messagers faillirent perdre espoir (et que leurs adeptes) eurent pensé qu'ils étaient dupés voilà que vint à eux Notre secours. Et furent sauvés ceux que Nous voulûmes. Mais Notre rigueur ne saurait être détournée des gens criminels.
Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce n'est point là un récit fabriqué . C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient.